Dominique Anglade en tournée au Bas-Saint-Laurent
Dans le cadre de sa tournée régionale, la cheffe du Parti Libéral du Québec (PLQ), Dominique Anglade, est allée à la rencontre d’agriculteurs et transformateurs du Bas-Saint-Laurent afin de mieux saisir les défis vécus par ce secteur. Cette dernière en a également profité pour se prononcer sur d’autres enjeux politiques en lien avec la région.
«C’est un secteur qui est très important pour le Québec et pour tous les Québécois. Ici, c’est le bastion de l’agroalimentaire.» La cheffe du Parti Libéral du Québec a d’ailleurs débuté sa tournée ce matin à la Fromagerie des Basques, à Trois-Pistoles. «On a un modèle québécois qui est unique avec des fermes familiales, qui a su évoluer avec le temps avec différentes coopératives et mécanismes pour s’assurer de donner toute la place nécessaire à nos agriculteurs.»
Bien que le Bas-Saint-Laurent soit un leader dans le secteur agroalimentaire, Dominique Anglade tient aussi à intégrer le patrimoine et l’histoire de la région à son agenda politique. «Quand tu vas à la fromagerie, oui c’est familial, mais tu vois la relève qui est impliquée. Je pense que c’est surtout cette créativité et cette 91Porn relève-là qui témoignent du dynamisme de la région.»
De plus, madame Anglade s’est prononcée sur la question du prolongement de l’autoroute 20, soutenant qu’elle est en faveur de ce projet. «Je pense que dans le développement de toute la région de l’Est-du-Québec, on a besoin de ça. La réalité, c’est que l’objectif du projet était de poursuivre l’autoroute. Moi, je crois que c’est une bonne chose qu’elle soit poursuivie», a expliqué la cheffe du PLQ.
GARDERIES ET MAIN D'OEUVRE
Sur la question des places en garderie, la politicienne faisait partie des quelques députés s’étant prononcés sur la question à l’Assemblée nationale, suivant la montée du mouvement Ma place au travail, initié ici au KRTB. «C’est inacceptable la situation dans laquelle on se trouve. Ma mère n’a pas vécu ça, votre mère ne l’a pas probablement pas vécu non plus. Il y avait des mécanismes en place à l’époque qui disparaissent aujourd’hui, et la situation ne va pas en s’améliorant», a affirmé Dominique Anglade.
Cette dernière maintient que l’enjeu des places en service de garde a des répercussions énormes, non seulement sur les familles, mais également sur la vitalité d’une région et sur la capacité d’attirer des gens pour venir s’y établir.
Concernant le recrutement de travailleurs de l’extérieur de la région, Dominique Anglade soutient qu’il faut avant tout réussir à convaincre les étudiants des cégeps et des universités du Bas-Saint-Laurent d’y rester après leurs études. «Je pense qu’il faut beaucoup miser sur notre jeunesse qui va vouloir s’installer ici, parce qu’ultimement, pour assurer cette vitalité-là, il faut avoir des familles qui s’installent.» À long terme, elle souhaiterait voir des individus qui s’établissent dans la région après avoir témoigné de la qualité de vie exceptionnelle de celle-ci
ENVIRONNEMENT
Dominique Anglade affirme qu'il n’est plus possible de penser économie et social sans penser à l’environnement. Selon elle, la question de l’environnement revient à tous les secteurs touchés par un gouvernement, que ce soit l’économie, la santé, les transports, l’immigration ou l’éducation. «Il faut que le premier ministre ou la première ministre soit responsable de cet enjeu-là. […] Moi, en tant que première ministre du Québec, le jour où j'entrerai en fonction, je serai la responsable de cette question-là», a déclaré la cheffe du Parti Libéral du Québec.
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