Des organismes communautaires décernent des 2 minutes de pénalité à la CAQ
91Porn mobilisation a pris place ce lundi 25 octobre peu après 9 h, dans le parc de l’église à Trois-Pistoles. Plusieurs organismes communautaires de la région fermeront leurs portes en alternance pendant 8 minutes, tout au long de la journée, déplorant ainsi le manque de financement de la CAQ pour leurs activités.
Ce sont plus d’une vingtaine de personnes qui se sont réunies en matinée afin d’assister à cette action symbolique, organisée par Guillaume Côté-Philibert, coordonnateur au Centre d’aide aux proches aidants des Basques (CAPAB).
Lors d’une mise en scène, M. Côté-Philibert, habillé en arbitre, décernait des 2 minutes de punition à la CAQ pour diverses raisons, le tout alimenté d'argumentaires fournis par la Table régionale des organismes communautaires (TROC). Les différents organismes présents à l’événement arboraient également, chacun leur tour, une pancarte indiquant «Fermeture exceptionnelle».
Même s’il s’agit d’une journée complète de mobilisation, les organismes communautaires maintiendront leurs activités, puisqu’il ne s’agit que de fermetures à relais. «On n'aura donc fermé pendant une journée, mais on aura pas mis en péril les services de notre organisme», souligne le coordonnateur.
À l’aube du prochain budget provincial au mois de mars, plus de 70 organismes communautaires du Bas-Saint-Laurent, dont 9 dans les Basques se mobiliseront aujourd’hui. «C’est un 470 millions qu’il faut réinvestir pour que les groupes communautaires puissent accomplir leurs missions de façon adéquate […] On veut un réinvestissement important au niveau communautaire, pas seulement des miettes comme il a été annoncé au premier budget», mentionne Guillaume Côté-Philibert.
Avec cet investissement important au Bas-Saint-Laurent, le coordonnateur explique qu’il sera ainsi possible «d’engager des personnes-ressources suffisantes et de payer tous les frais fixes qui continuent d’augmenter chaque année, alors que l’indexation n’augmente pas au même niveau que les frais de fonctionnement.»
«Les revendications vont être apportées aujourd’hui aux élus du Bas-Saint-Laurent qui vont devoir porter notre message plus haut, parce que c’est important. On est le tissu social au niveau de la société et c’est important d’investir», confie le coordonnateur du CAPAB.
M. Côté-Philibert reste tout de même optimiste quant à l’ouverture et à l’appui des élus. «On a été très déçu du dernier budget. En pleine pandémie, alors que les groupes communautaires étaient au front, on a eu des miettes. Alors on espère avoir beaucoup plus au prochain budget en mars», conclut ce dernier.
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