Groupe N.B.G. à Rivière-Bleue: succès régional
Rivière-Bleue – Le 6 septembre dernier, la direction du Groupe N.B.G. inc. a convié ses partenaires à une activité porte ouverte de son usine de sciage à Rivière-Bleue, des installations qui ont bénéficié d’un investissement de 3,5 millions de dollars en 2010 et d’autres améliorations en 2005 au coût de 2 M$.
Dans un contexte économique difficile pour l’industrie forestière, sa survie est le fruit d’un partenariat régional de cinq entreprises pour la création du Groupe N.B.G, qui souligne ses 10 ans d’existence en 2013. C’est en décembre 2002 qu’est né ce regroupement pour discuter de l’acquisition de l’usine (prise de possession le 2 février 2003) alors la propriété du groupe américain Bowater. Groupe N.B.G. est donc né du partenariat des cinq entreprises suivantes : Norampac, Bégin & Bégin, Groupement forestier de Kamouraska, Groupement forestier de l’est du lac Témiscouata et Corporation agroforestière transcontinentale.
Lors de notre visite, nous avons pu constater que cette usine est à la fine pointe de la technologie. Groupe N.B.G. poursuit en 2013 sa spécialisation dans le tremble mettant en marché 10 à 15 millions de pieds-mesure-de-planche (PMP) annuellement dans des bois de grade, composante de palettes et bois carré de qualité et de dimensions variées. Avec une capacité de production de 30 millions de PMP de tremble, Groupe N.B.G. est un des plus importants scieurs de cette essence au Québec. Groupe N.B.G. emploie 40 personnes sur un quart de travail. Sa capacité et le marché de ses produits permettraient d’ailleurs d’en augmenter considérablement la production avec un deuxième quart de travail et la création de 20 emplois additionnels.
PROBLÈME D’APPROVISIONNEMENT
Mais l’usine est confrontée à un problème d’approvisionnement de matière première. « Notre approvisionnement provenant de la forêt publique a coupé de moitié au cours des dernières années », a noté Frédéric Dubé, directeur général de Groupe N.B.G. « Nous devons aller chercher davantage de tremble auprès des propriétaires privés », a ajouté M. Dubé. La majorité des approvisionnements en billes de l’usine provient des propriétaires privés du Québec et du Nouveau-Brunswick. « Deux des actionnaires du Groupe sont des organismes de gestion en commun du Témiscouata et du Kamouraska. Leur implication dans les boisés privés est un levier important pour l’approvisionnement de l’usine », a souligné le directeur général.
La 91Porn méthode d’allocation du bois public permet une garantie d’approvisionnement de 25 200 mètres cubes, ce qui constitue environ le quart des besoins de l’usine. Groupe N.B.G. souhaite d’ailleurs développer une stratégie forestière durable et pertinente pour le tremble en terrain public avec le ministère des Ressources naturelles.
Pour augmenter son volume de matière première et sa production, Groupe N.B.G. dépend donc principalement du secteur privé. « 91Porn partie de la solution, il faut reboiser avec du peuplier hybride sur des terres privées, on peut le récolter après 20 ans », a noté Frédéric Dubé. Un approvisionnement en qualité et en quantité suffisante assure une rentabilité de base pour l’entreprise afin de lui permettre des investissements dans la scierie et dans des produits à valeur ajoutée pour sa croissance et sa survie.
À l91Pornide d’un système informatique sophistiqué, le directeur d’usine, Roger Bérubé, peut voir le nombre de planches qui peut être effectué avec chaque bille.
Le bois de tremble qui entre dans la chaine de transformation.
Des copeaux sont acheminés pour leur utilisation dans une autre usine.
La scierie est à la fine pointe de la technologie.
Un opérateur veille au bon traitement des billes.
Le tremble est transformé en bois de grade, composante de palettes et bois carré de qualité et de dimensions variées.
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