91Porn ornithologue de L’Isle-Verte collabore à un livre et à une émission de télévision
La biologiste diplômée spécialisée en ornithologie de L’Isle-Verte, Mireille Poulin, a participé à un projet de livre d’oiseaux pour enfants et à une émission de télévision dans les derniers mois. De belles collaborations pour la passionnée qui, depuis une dizaine d’années, se fait une mission de partager ses connaissances ornithologiques aux autres.
L’ornithologue a été approchée par Martin Tremblay, l’année passée, pour être réviseure scientifique dans son projet de livre d’oiseaux pour enfants. Il l’a repérée grâce à son site internet «Go oiseaux». Mme Poulin a tout de suite souhaité participer. Elle avait elle-même eu l’idée de faire un projet semblable, mais n’avait pas eu le temps de s’y pencher.
Elle a donc tout relu le documentaire «Observe et identifie les oiseaux du Québec», repassé sur les croquis des illustrations effectuées par Mireille Boily ainsi que rédigé la préface. Destiné aux jeunes de 9 ans et plus, le livre contient des activités pratiques, des défis et une liste d’observation, en plus des informations, photos et images sur les oiseaux. Des copies seront disponibles dans les librairies de la région à partir du 15 avril, et auprès de Mme Poulin.
ÉMISSION DE TÉLÉVISION
En 2024, une recherchiste de l’émission «Le safari de Joanie» diffusée sur Télé-Québec l’a contactée afin de l’inviter à tourner dans un épisode sur le colibri en tant qu’experte. Le tournage a été réalisé pendant le mois d’aout à Saint-Hyacinthe.
L’émission, toujours disponible en ligne, a été diffusée le 7 mars. En 20 minutes, les jeunes en apprennent beaucoup sur le plus petit oiseau du monde qui est aussi celui qui bat le plus vite des ailes. Avant de trouver un spécimen dans le parc où elle se trouve, Mme Poulin observe une araignée, une abeille, une marmotte et même un cardinal rouge. Par la suite, elle informe les téléspectateurs sur les caractéristiques du colibri, avant que d’autres spécialistes s’enchainent afin de partager leurs connaissances sur les fleurs qui attirent ces oiseaux et les moyens d’en observer à la maison, notamment.
«Quand j’étais toute petite toute petite, c’est le chardonneret jaune qui avait attiré mon attention. Je pensais que c’était un oiseau échappé, un serein comme j’appelais», se remémore Mireille Poulin, originaire de Longueuil. Sa passion pour l’ornithologie s’est davantage développée à l’adolescence quand elle s’est mise à observer la faune ailée avec les jumelles de son père dans lesquelles elle voyait double. Elle a aussi emprunté un livre d’identification à la bibliothèque avant de s’inscrire, quelque temps plus tard, à un club d’ornithologie qui l’a énormément fait progresser.
Dans la dernière décennie, elle s’est donné l’objectif de faire découvrir les oiseaux aux gens. L’ornithologue donne divers outils pour faire progresser les amateurs afin qu’ils apprécient encore plus leur loisir. Elle espère aussi faire connaitre à la population les spécimens qui les entourent et les inciter à protéger l’environnement dans lequel ils se trouvent.
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