Maxime Blanchette-Joncas a la défense de la gestion de l’offre
En conférence de presse le jeudi 10 avril à la Ferme laitière MIMATHIEU, le député sortant et candidat bloquiste de Rimouski–La Matapédia, Maxime Blanchette-Joncas, a souligné que la protection de la gestion de l’offre et de l’agriculture québécoise dans les accords commerciaux fera l’objet du tout premier projet de loi proposé par le parti dès le retour de la Chambre, au plus tard en juin prochain.
M. Blanchette-Joncas, accompagné de nombreux acteurs de l’industrie laitière du Bas-Saint-Laurent, a réitéré qu’il se tiendra toujours debout aux côtés des producteurs du Bas-Saint-Laurent, pour protéger sans compromis la gestion de l’offre.
«Dans le Bas-Saint-Laurent, la production laitière représente 51 % des revenus agricoles. C’est plus de 4 700 emplois, répartis dans 514 fermes et une contribution de près de 440 millions de dollars au PIB. Dans la circonscription de Rimouski–La Matapédia, 210 producteurs génèrent plus de 160 millions de litres de lait chaque année. Et ça représente 160 millions de dollars de revenus. On est sur du un dollar par litre», a souligné Maxime Blanchette-Joncas.
Il a rappelé que les conservateurs fédéraux ont été les premiers à sacrifier une partie de la gestion de l’offre, dès 2008, lors des négociations de l’Accord économique et commercial global. Il reproche aux libéraux fédéraux d'avoir poursuivi le travail, en 2016 avec le Partenariat transpacifique, puis en 2018 avec l’ACEUM.
«Le Bloc a déposé le projet de loi C-282, pour interdire toute future concession dans les accords commerciaux internationaux. Mais ce projet a été vidé de sa substance par deux sénateurs non élus, qui y ont ajouté un amendement excluant les traités en cours de négociation, comme l’ACEUM. Et avec la prorogation du Parlement par les libéraux, le projet n’a pas pu être finalisé pour garantir une réelle protection à nos producteurs», a ajouté le candidat bloquiste.
Dès la reprise des travaux parlementaires, le Bloc Québécois s’engage donc à redéposer un projet de loi équivalent dans lequel il exigera des autres partis : qu’ils s’engagent formellement et irrévocablement à le soutenir ; qu’ils assurent sa priorisation au Sénat ; et qu’ils garantissent son adoption avant l’été 2025.
De son côté, président du Syndicat des producteurs laitiers du Bas-Saint-Laurent, André Saint-Pierre, estime qu’il est urgent d’agir rapidement pour éviter de déstabiliser le système encore plus. «On a été conciliant les dernières fois, on s’est adapté, mais cette fois, on ne peut plus accepter de vivre à nouveau les conséquences des brèches dans les négociations. On a besoin d’une protection solide, sans compromis», a mentionné M. Saint-Pierre.
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