Incendie majeur à Saint-François-Xavier-de-Viger
91Porn résidence du 7e rang Ouest à Saint-François-Xavier-de-Viger a été la proie d’un violent incendie ce midi. Heureusement, l'occupant, bien que légèrement incommodé par la fumée, a été en mesure d’évacuer la maison à temps.
Les flammes se sont rapidement propagées à l'ensemble de la maison. L’intense brasier n’a laissé aucune chance aux pompiers présents de sauver le bâtiment.
«Initialement, la caserne de Saint-Épiphane a été encodée pour un feu de cheminée. Il y a ensuite eu un changement de code pour un feu de résidence et le protocole d’intervention a été mis en place pour un incendie de structure», a souligné le chef des opérations de la MRC de Rivière-du-Loup, Gaétan Michaud.
Saint-Épiphane, Saint-Arsène, Saint-Hubert et Saint-Paul-de-la-Croix ont été avisés du changement de code, puis Saint-Éloi a été demandé en entraide. Au total, une trentaine de pompiers ont combattu le brasier.
Le feu a pris naissance au sous-sol, et s’est rapidement propagé dans le comble. Devant l’intensité du feu, des difficultés en approvisionnement en eau, les pompiers ont opté pour une stratégie défensive. «C’était trop dangereux, alors nous y sommes allés en protection», confirme M. Michaud.
PROPRIÉTAIRE
Le propriétaire de la résidence, Roger Talbot, était en train de se faire à manger lorsque l'incendie a éclaté. Il était seul à la maison, sa femme étant sortie à l'extérieur.
«Je cuisinais, puis j’ai entendu un gros «boom». Je me suis précipité à l’extérieur, mais je n’ai rien vu. À mon retour à l’intérieur, j’ai essayé de monter à l’étage, mais j’ai été incapable en raison de la fumée», raconte-t-il. L’homme a ensuite rapidement appelé les services d’urgence, mais il a dû interrompre son appel tellement l’air était toxique.
Avec la maison, très nombreux sont les souvenirs qui sont partis en fumée. C'est ce qui fait le plus mal à M. Talbot. «Je travaillais sur un album de générations. C’était un livre d’histoire, riche, avec beaucoup de détails et des photos. J’avais des images de six générations (…) C’est l’héritage que je voulais laisser à mes enfants. Maintenant, je n’ai plus rien de ça», regrettait-il, alors que les sapeurs s'affairaient toujours à éteindre l'incendie.
Malgré la tragédie, Roger Talbot garde la tête froide et vit la situation avec philosophie. «Ça ne sert à rien de s’écrouler. L’important, c’est de se relever, puis de continuer à avancer», a-t-il témoigné.
Collaboration : François Drouin
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