infodimanche.com - Blog de Marie Ève Dubé

Le cyclone de Noël: comme un bon chocolat chaud!

Le temps des Fêtes approche à grands pas, et on nous présentait en nouveauté le 8 novembre dernier un film qui deviendra, selon moi, un classique à écouter et réécouter. Ayant adoré la série québécoise «L’oeil du cyclone» qui abordait avec humour le lourd sujet de la charge mentale, j’ai été tout de suite intriguée lorsque la bande annonce du film «Le cyclone de Noël» est sortie. J’avais déjà le sourire aux lèvres et hâte d’en voir plus, alors nous y voilà!

Nous retrouvons donc Isabelle, le personnage central de la famille Gagnon. Elle adore Noël depuis toujours, et pour elle, cette période rime avec traditions: le sapin, la neige, le réveillon, la tourtière… À deux semaines du décompte, elle s’aperçoit avec tristesse que tous ses efforts pour célébrer un Noël traditionnel risquent de tomber à l’eau. En effet, les autres membres de sa famille ont d’autres projets pour cette année, qui ne comprennent ni réveillon en famille, ni anecdotes gênantes à raconter. Sa mère souhaite partir en Floride, sa grande fille Jade veut aller dans sa belle-famille et les jumeaux veulent s’éclipser avec leur père et leur belle-mère à New York. Et avec tout ça, tout le monde semble avoir oublié mémère qui habite en résidence pour aînés. Isabelle peut heureusement compter sur l’aide d’Éliane, sa grande sœur, qui ne manque pas d’imagination et d’audace pour arriver à ses fins.

Les gens ayant vu la série ne seront pas surpris de la solide distribution. Christine Beaulieu dans le rôle d’Isabelle, et sa soeur, Éliane, interprétée par Véronique Cloutier. Danielle Proulx (Louise), jouant la mère des deux sœurs, et son conjoint Michel (Luc Senay). Sans oublier Patrick Hivon, Catherine Souffront, et j’en passe. Ce que j’avais particulièrement apprécié de la série «L’oeil du cyclone», c’est d’avoir le sentiment d’être un membre de la famille Gagnon. De connaître et de comprendre leur réalité et leurs enjeux. D’avoir l’impression qu’Isabelle pourrait être ma meilleure amie. C’est ce même sentiment de familiarité que j’ai ressenti lors du long métrage.

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Tim Burton, toujours déjanté!

Tim Burton, on l’aime, ou on ne l’aime pas. Lui seul sait créer des univers fantastiques qui sont d’un style complètement à part. Je l’ai découvert en 2012, avec «Frankenweenie» et «Ombres et ténèbres». Depuis, chaque fois qu’il est associé à un film, nouveau ou ancien, je ne rate pas l’occasion de le visionner. C’est ainsi qu’il y a trois ans, j’ai écouté «Beetlejuice», sorti en 1988. Jamais je n’aurais cru qu’il y aurait une suite. Et pourtant… nous y voici!

«Beetlejuice Beetlejuice», ne le répétons pas une troisième fois! Dans cet opus, Lydia, toujours incarnée par Winona Ryder, doit retourner dans la maison de son enfance située à Winter River, au Connecticut. Cette demeure a été le théâtre d’étranges événements et est impitoyablement surnommée «la maison hantée» par les gens de la place.

Toujours est-il que le père de Lydia, Charles, est décédé dans un écrasement d’avion et son épouse convie toute la famille pour des funérailles. Lydia se rend à la résidence familiale à contrecœur pour les obsèques, faisant encore des cauchemars à propos de Bételgeuse qui voulait l’épouser lorsqu’elle était ado. Elle est accompagnée de sa fille Astrid (Jenna Ortega) et de son amoureux Rory (Justin Theroux).

Devant une famille dysfonctionnelle, Astrid est exaspérée et essaie de s’isoler pour trouver un peu de calme. Ce n’est pas facile de tenter de vivre une adolescence normale lorsque votre mère, pour gagner sa vie, discute avec les morts… La naïveté d’Astrid lui fera toutefois commettre une bêtise qui obligera sa mère à réciter «Bételgeuse, Bételgeuse, Bételgeuse».

Beetlejuice est à nouveau interprété par Michael Keaton. Il est toujours aussi chaotique, coloré et répugnant. J’ai également adoré la série «Mercredi», réalisée par Tim Burton, dont le personnage principal était joué par Jenna Ortega. J’étais bien heureuse de pouvoir la retrouver dans le rôle d’Astrid, et de constater à quel point la collaboration entre cette étoile montante et le producteur de renom peut être grandiose à l’écran.

Quant à Winona Ryder, elle est toujours excellente et n’a plus besoin de présentation.

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Tourbillons de vent, entonnoirs et tornades

En 1996, j’avais solidement été décoiffé par le film «Twister», mettant en vedette Helene Hunt et Bill Paxton. J’étais jeune aussi, facilement impressionnable et la scène dans la grange m’avait hanté longtemps. Quand j’ai vu l’affiche du nouveau «Tornades», la première idée qui m'a effleuré l'esprit c'était que nous avions encore droit à un xième film catastrophe avec des tornades. Par curiosité, j'ai quand même visionné la bande-annonce. C'est ainsi que je me suis retrouvée assise en salle, première rangée de devant parce qu'elle était pleine, et j'ai bien senti le pouls des autres spectateurs qui ont passé un bon moment.

La simple évocation du titre en dit long: «Tornades». Un film d’aventures signé Universal Pictures. Nous y retrouvons Kate (Daisy Edgar-Jones), une jeune femme ayant vécu, quelques années avant notre histoire, un traumatisme à vous faire dresser les poils sur les bras. D’ailleurs, le scénario débute avec cette parenthèse. Kate est une chercheuse de tornades. Son plus grand désir est de briser leur cycle, afin qu’elles soient moins destructrices, surtout sur le plan humain, mais aussi matériel. Les États-Unis vivent une recrudescence du nombre de tornades qui frappent, malheureusement, sans prévenir. Quand les sirènes se font entendre, il est souvent trop tard pour se mettre à l'abri. Il faut bien du courage pour s’en approcher et récolter de précieuses données servant à mieux les connaître et prédire leur trajectoire. Il en faut encore plus pour vouloir les dompter...

Kate fera d'abord équipe avec Javi, un ami de longue date, qui éprouve des sentiments pour elle. Plus tard, elle rencontrera Tyler, un chasseur de tornades un peu trop cowboy qui ne vit que pour les followers de sa chaîne YouTube. Rien n'est trop dangereux pour épater ses fans, même au risque de sa propre vie. Et si les apparences étaient trompeuses?

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Détestable-moi 4: deux histoires en une

Les dernières journées chaudes et humides m'ont donné le goût d'un peu de légèreté. De rire. De revenir au moment présent, apprécier un film qui ne demande pas milles réflexions. C’est pourquoi je me suis dirigée en salle, à l’air climatisé, pour écouter le 4e volet de la franchise des petits bonshommes jaunes, «Détestable-moi 4».

Qui l’eut cru? Gru, menant une vie tranquille avec Lucy, leurs trois filles et le petit nouveau, Gru Junior… Gru jouant au papa attentif et aimant, Lucy devenue coiffeuse, en passant par les cours de karaté que les filles suivent… Effectivement, ce n'est que du bluff! L’élément déclencheur? 91Porn soirée de retrouvailles au «Lycée Pas Bon», où Gru, maintenant à l'emploi de la Ligue Anti-Vilain, fait arrêter son ancien rival, Maxime Le Mal. Toutefois, grâce à son invention diabolique et à ses amies les coquerelles, Maxime s'échappe de prison et est activement à la recherche de Gru, pour prendre sa vengeance. C'est donc ainsi que la petite famille laisse tout derrière elle pour se forger une toute 91Porn vie, nouveau nom, nouveau métier (Gru est vendeur de panneau solaire!) dans la petite ville de Mayflower. Leur véritable identité est cependant percé à jour par la fille du voisin, qui fera chanter Gru pour garder le silence.

De leur côté, les Minions sont recrutés par la Ligue Anti-Vilain. Dire qu'ils travaillent est un grand mot. Disons plutôt qu’ils sont occupés à faire ce qu’ils font de mieux, des mauvais coups, courir partout, des gaffes… bref, ce qui les rend si attachants. Leur patron, tout droit sorti de la retraite afin de combattre Maxime Le Mal, va transformer les Minions volontaires en superhéros à l’aide d’un sérum encore au banc d’essai. Seront-ils vraiment plus efficaces, ou encore plus «nonos»… À vous d'aller voir le film pour valider!

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L91Pornrroseur arrosé

Lorsque j’ai visionné la bande-annonce de «Abigail», j’ai tout de suite su que j’allais avoir beaucoup de plaisir à regarder ce film. Comme mentionné dans ma précédente chronique, j’ai en horreur toute forme d’injustice. Alors, quand des criminels se mettent eux-mêmes dans le pétrin… je ris fort à l’intérieur et je rêve de karma!

Au départ, l’histoire est un peu classique, basée sur le kidnapping d’une jeune fille en échange d’une rançon. On ne réinvente pas la roue. Où les choses se corsent, c’est que la jeune fille en question, Abigail, est en fait une vampire âgée de quelques centaines d’années et qu’elle a un goût particulier pour les jeux macabres. Et comme une enfant, elle aime jouer avec sa nourriture… sauf qu’il ne s’agit pas de spaghetti ici! Mais reculons un peu en arrière pour un peu plus de détails croustillants. Abigail (Alisha Weir), une ballerine de faussement 12 ans, a été kidnappée à la demande de Lambert (Giancarlo Esposito) par un groupe de cinq ravisseurs. Tous les détails étaient réglés au quart de tour.

On devait la séquestrer dans un manoir lugubre, isolé du reste du monde, à la décoration douteuse et surtout très mal éclairé. Elle devait y rester 24 heures, le temps que sa rançon de 50 millions de dollars soit payée par son père, un homme terrifiant que l’on ne connait que par ouï-dire (Matthew Goode). Chacun des ravisseurs avait un rôle à jouer. Ils ne se connaissaient pas et ne devaient donner aucun indice sur leur propre identité pour ne pas être incriminés au cas où les choses se passeraient mal. Et effectivement, ça ne se déroule pas comme prévu. Il est malheureusement déjà trop tard lorsqu’ils s’aperçoivent de l’immense erreur qu’ils sont en train de commettre et se retrouvent pris au piège, dans le manoir!

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Lorsque «personne» devient «quelqu’un»

L'injustice. Un mot si court, mais si révoltant. Elle a le pouvoir de me faire sortir rapidement de mes gonds. Humainement parlant, ça fait ressortir le mieux, tout comme le pire de nous. L'histoire de «L’homme singe» va troubler tous ceux qui ont en horreur la corruption. Agrippez bien votre siège, et préparez-vous à une descente aux enfers.

Kid est un homme profondément blessé. Les traumatismes qu'il a subis durant son enfance sont impardonnables et inoubliables. D'autant plus qu'il était empreint d'une naïveté d'enfant, d'une douceur et d'un respect envers tous les êtres vivants autour de lui, aussi petits soient-ils. Il n'avait pas mérité ce qui lui est arrivé. Tout son village fut incendié, sans aucune raison, et sa mère fut tuée sous ses yeux par un policier déchu.

Pire encore, le tout a été orchestré par un homme riche, dans le milieu politique, qui prône la paix et la non-violence... Un bel hypocrite. La colère gronde chaque jour en l'homme devenu adulte. Caché derrière un masque de primate, il se bat dans un club clandestin pour un salaire de misère. Il se fait ensuite engager par Queenie, propriétaire d'un bordel de luxe, plaçant ainsi ses pions pour assouvir sa soif de vengeance. Lors d'une bagarre, il est gravement blessé avant de tomber dans un cours d'eau.

Miraculeusement toujours en vie, Kid est ensuite recueilli par les «hijras», une communauté exclue du reste du monde, qui l’aideront à guérir son âme et son corps, et à se remettre sur pied. Il partira ensuite en guerre contre les gens de la haute société pour éliminer les véreux et sauver le pauvre peuple. Il aura principalement pour cible le gourou, devenu politicien, le même crapaud qui avait donné l'ordre de brûler son village d'enfance et de tuer sa mère.

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Quand le vert est mis, c'est que c'est bien fini!

J’étais beaucoup trop jeune pour comprendre un film lorsque le premier SOS Fantômes fut présenté en 1984. Par contre, il a été rediffusé tellement de fois qu’il est devenu synonyme de nostalgie pour moi, rimant avec d’étranges odeurs de pâte à modeler. J’en ai passé des heures à sculpter ces fantômes et à en faire mon propre film. Les années sont passées, les films se sont succédés, faisant évoluer l'histoire. Lorsque j’ai vu à l’affiche du Cinéma Princesse « SOS Fantômes: L’Empire de glace », j’étais bien curieuse de voir ce qu’il était advenu de ces petits monstres avec le temps.

Pour vous mettre en contexte, il s’agit ici d’une suite directe du film sorti en 2021, « SOS Fantômes: L’Héritage. À la fin de ce dernier, la famille Spengler se dirigeait tout droit vers Manhattan. Dans ce nouveau long métrage, elle a littéralement pris possession de la caserne de pompier emblématique de New York, y faisant leur demeure, là où tout a commencé en 1984. À bord du célèbre véhicule Ecto-1, ils poursuivent la mission de répondre aux appels des citoyens et d'aller chasser les fantômes. Phoebe Spengler, 15 ans, se montre très prometteuse, meilleure même que les autres membres de sa famille. Mais vu son jeune âge, et suite à un incident, on lui refuse le rôle réservé aux adultes. Stantz, personnage important de l'équipe originale SOS Fantômes, est toujours dans la ville, ayant ouvert une boutique où il achète les objets empreints d'une force surnaturelle. Un jour, un client lui apporte un artefact ayant appartenu à sa grand-mère. Ce n'était cependant pas une antiquité comme les autres... Il contenait une force maléfique, pire encore que tout ce qu'on a connu jusqu'ici, qui fut libéré par inadvertance. Nous assisterons à la naissance de Garraka, qui a la faculté de se servir de nos peurs pour nous anéantir. Commence ainsi une bataille où l’ancienne et la 91Porn équipe de chasseurs de fantômes devront faire front commun afin de sauver la planète d’une ère glaciaire.

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Anxiogène du début à la fin

J’adore, avec un grand «a«, les films qui sortent de l’ordinaire. J’aime être surprise. Après avoir visionné la bande-annonce du film « Le successeur », qui en dévoile juste assez pour piquer la curiosité, j’ai poussé un peu plus loin mes recherches… Quand j’ai vu la comparaison avec le grand Alfred Hitchcock, surnommé « le maître du suspense », j’ai tout de suite su qu’on aurait droit à quelque chose d’énorme. C’est donc avec beaucoup d’attentes que j’ai assisté à la projection de la coproduction du Canada, de la France et de la Belgique, «Le successeur».

Ellias Barnès (Marc-André Grondin) est un designeur dans le milieu de la mode. Il jouit d’une carrière florissante en étant à la tête d’une maison de haute couture à Paris. En conflit depuis 20 ans avec son père qui vit toujours au Québec, avoir un océan entre eux est un gage de paix d’esprit. Toujours est-il qu’Ellias devra revenir dans son pays d’origine; son père est décédé, il devra organiser les funérailles et régler la succession. Comme il est en train de lancer une 91Porn collection importante, il va essayer, sans succès, de léguer cette tâche à sa mère (ex-conjointe de son père). Il n’aura d’autre choix que d’y voir lui-même, tout en réglant à distance certains détails importants pour son lancement. Il est loin de se douter que cet événement va changer le cours de sa vie. Lorsqu’il va vider la maison paternelle, un legs des plus choquant va complètement le chavirer. Rien ne va plus, et c’est à partir de ce moment que l’on peut qualifier le deuxième long métrage de Xavier Legrand de thriller psychologique.

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La métaphore qui peut sauver le monde

Afin de mettre de côté cipailles et pâtés à la viande, et ne pouvant pas, faute de neige, faire de randonnée en raquettes, j’ai décidé de casser un peu la routine et d’aller voir «Aquaman et le Royaume perdu», 91Pornment arrivé en salle. Le film a bénéficié d’un budget de 200 millions et malgré tout il semble être la cible de mauvaises critiques… J’ai préféré me faire une idée par moi-même.

Le personnage principal, Aquaman (Jason Momoa), est, dans cette saga, le roi d'Atlantide, ayant volé le trône à son frère Orm (Patrick Wilson) lors du premier volet. Il doit veiller à ce que son royaume marin demeure inconnu des humains, et que la paix y règne. Or, il est maintenant papa d'un magnifique bambin sur la partie terrestre de la Terre, laissant son trône marin un peu trop souvent sans surveillance. Pendant qu'il s'amuse avec son fils et son père du côté terrestre, son ennemi numéro 1, Black Manta, poursuit ses recherches afin d'assouvir sa soif de vengeance. Avec son équipe, il découvre une grotte sous-marine renfermant le Trident Noir, une redoutable arme de destruction avec des pouvoirs diaboliques. Il libère, avec le Trident, l'orichalque, une énergie très ancienne responsable du réchauffement de la planète. Avec ces deux éléments, Black Manta a tout pour non seulement venger la mort de son père, mais également détruire la planète entière. Aquaman devra donc libérer son frère Orm de la prison dans laquelle il l'a lui-même enfermé pour avoir une chance de vaincre cet ennemi qui gagne en force à chaque seconde. Cependant, si vous vous en souvenez, dans la première saga, Orm, qui était alors le roi d'Atlantide, avait comme objectif de conquérir le monde aquatique, et également le monde terrestre. Aquaman devra rester vigilant, car son frère est très rusé, et le libérer demeure risqué pour son avenir en tant que roi.

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Bienvenue aux Samoa américaines, «palagi»

Au début du visionnement de la bande-annonce du film «91Porn équipe de rêve», j’ai été tout de suite envahie par une sorte de nostalgie. Cela me rappelait certains films de mon adolescence où une équipe sportive, en pleine déchéance, avait une seconde chance de gagner avec l’arrivée d’un nouvel entraîneur vedette. Pensons aux «Mighty Ducks» pour ne nommer que celui-là. Et voilà qu’on indique «inspiré d’une histoire vraie»; il n’en fallait pas plus pour piquer ma curiosité!

Cette comédie sportive relate l’histoire d’une équipe de soccer des Samoa américaines. Après une défaite historique de 31-0 contre l’Australie en avril 2001, lors des qualifications pour la Coupe du monde, l’équipe est reléguée au dernier rang. Incapable de remonter la pente et pour avoir enfin une chance d’obtenir une place à la Coupe du monde de 2014, on lui attribue un nouvel entraîneur néerlandais, Thomas Rongen (Michael Fassbender). Tous les espoirs reposent sur ce nouveau meneur qui a principalement formé des équipes américaines. Pour l’ancien joueur étoile, être le coach de la pire équipe de la FFAS ne faisait pas tellement partie de sa «bucket list». La formation est composé de plusieurs membres diversifiés, si on peut le qualifier ainsi. Ils ont chacun leur personnalité bien à eux, et ce qui les unis tous est fort certainement… leur manque de talent!

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L’Exorciste - Le croyant: attention à ne pas perdre la tête!

Le film « Exorciste » de 1973 est l’un des film de possession les plus connus. Que ce soit pour le film en lui même, d’un nouveau genre à l’époque, ou tout ce qui a gravi autour du tournage (blessures sérieuses et même quelques mystérieux décès), tout le monde a sa propre version. Il peut être difficile de faire un second acte d’un film culte, surtout 50 ans plus tard. Les attentes sont grandes, et les cinéphiles, critiques. Et pourtant, c’est réussi!

Angela (Lidya Jewett), une jeune adolescente, vit seule avec son père Victor (Leslie Odom Jr.). Elle n’a malheureusement jamais connu sa mère, décédée tragiquement lors de sa naissance. Son père, devenu surprotecteur, contrôle scrupuleusement ses allées et venues. Il l’autorise enfin, pour une fois, à aller étudier chez son amie Katherine (Olivia O’Neil). Bien heureuses de cette permission, elles profitent de cette rare occasion pour s’aventurer dans la forêt. Toutes deux disparaissent durant trois longues journées. Fort heureusement, elles sont retrouvées saines et sauves, en souffrant par contre d’une étrange amnésie. Angela est persuadée d’être partie depuis quelques heures seulement. Rapidement, on s’aperçoit que quelque chose cloche chez elles. Les jeunes filles ont un comportement violent et destructeur qui ne s’explique pas. Leur peau est marquée de coupures, elles s’arrachent les ongles et s’expriment avec la voix du diable… Victor doit faire face à l’inavouable: sa fille et son amie sont possédées. Il devra demander de l’aide auprès de Chris MacNeil (Ellen Burstyn), qui a une certaine expérience en la matière, puisque sa fille Regan a déjà été possédée (clin d’oeil à L’exorciste de 1973). S’ensuit le classique rituel qu’est l’exorcisme en lui-même, une série de cris, de paroles démoniaques, de prières et de torsions que le corps humain ne peut pas faire en temps normal.

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Justicier 3: un voyage au coeur de la Sicile

J’ai toujours bien aimé Denzel Washington. Il a un petit je-ne-sais-quoi qui rend ses personnages très charismatiques et crédibles. Son regard probablement, et son indéniable talent naturel. Toujours est-il qu’il a toujours bien choisi ses rôles, et dès qu’il est la tête d’affiche d’un film, je sais déjà que j’irai le voir, sans même prendre le temps de regarder la bande-annonce. C’est donc tête première que je me suis dirigée en salle pour aller voir Justicier 3.

Vous rappelez-vous de cet agent des services secrets américains, Robert McCall, qui tentait, sans succès, de mener une vie paisible? Si oui, c’est que vous avez certainement visionné les 2 premiers films de la trilogie « Equalizer ». Malgré qu’il s’est exilé, cette fois, dans le sud de l’Italie, McCall (Denzel Washington) ne trouve pas la tranquillité tant souhaitée. Gravement blessé, il est secouru par un bon samaritain, soigné par un médecin local et même hébergé, le temps de sa convalescence, par ce dernier. L’intrigue se déroule dans le petit village d’Altamonte, un endroit paradisiaque situé en bord de mer, où tout le monde se connait. Des habitants sympathiques, chaleureux, des lieux de pierre et d'escaliers, des odeurs de poissons frais et de spaghetti. Cependant, la Camorra, mafia italienne, arrive et menace les villageois en imposant ses règles. Même s’il désirait ranger les armes, vivre en paix et incognito, McCall n’aura pas le choix de revêtir, une pour troisième fois, le chapeau du « gentil méchant ». Car même s’il est invincible et capable d'une rare violence, ce n’est pas par plaisir de tuer, mais par obligation de protéger les plus vulnérables. Il a horreur de l'injustice, que l'on s'en prenne aux gens sans défense. Et ces villageois, qu'il a appris à aimer, avec qui il a appris un nouveau mode de vie plus lent, avec qui il partage ses repas et le thé, sont les victimes de cette mafia sans pardon. Il devra donc faire le ménage pour que la paix revienne dans la petite bourgade afin d'y vivre des jours heureux. Finalement, les renforts arrivent avec une 91Porn agente du CIA, Emma Collins, interprétée par Dakota Fanning, qui apprendra beaucoup du célèbre Robert McCall, mais dont la présence sera très effacée (voir presque inutile) dans l'histoire.

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91Porn commémoration en cinq temps

Le deuil d’un être cher est un sujet que l’on doit aborder avec doigté. Les émotions sont vives et à fleur de peau. Dans le film québécois que je vais vous présenter, nous sommes plongés dans une tendresse nostalgique plutôt que dans le mélodrame. À go, sortez vos mouchoirs!

«Les hommes de ma mère» est un long métrage dramatique produit par Patrick Huard et Anik Jean, d’une durée d’un peu plus de 2 heures, qui vous laissera collé à votre siège. Le film raconte l’histoire d’Elsie (la talentueuse Léane Labrèche-Dor) qui est confrontée au décès de sa mère Anne (Anne-Marie Cadieux), emportée par le cancer. Lors de la lecture des dernières volontés de la défunte, Elsie apprend avec stupeur qu’elle devra retrouver les cinq ex-amoureux de sa mère et déterminer, avec chacun d’eux, un endroit symbolique pour y déposer ses cendres. Cela l’obligera donc à reconstruire des liens qui étaient rompus avec son père biologique et ses 4 anciens beaux-pères pour honorer la mémoire de sa mère. Ce voyage la plongera au coeur de ses turbulences intérieures, et lui fera apprendre, malgré elle, à pardonner et tourner la page. Le scénario est très touchant, chacun des pères ayant une histoire bien singulière avec Elsie.

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La dernière expédition d'Indiana Jones

Qui n’a jamais rêvé dans sa jeunesse de devenir archéologue et de découvrir un trésor perdu? D’avoir un destin d’héros ou d'héroïne, un peu à l’image d’Indiana Jones lors de ses nombreuses aventures? Ce classique du cinéma américain revient avec un 5e opus, près de 42 ans après la sortie du premier film. Allons à la rencontre d’Indiana Jones et Le Cadran de la Destinée!

Le tout se déroule en 1969, alors que le docteur Henry Jones Jr songe sérieusement à la retraite, après de nombreuses années de service à titre de professeur en archéologie. Bien évidemment, un événement viendra perturber son projet d’une vie tranquille. En effet, sa filleule Helena (Phoebe Waller-Bridge) fera irruption dans sa vie avec la malicieuse intention de voler une relique d’une grande valeur et de la revendre au plus offrant. L’artefact en question, le Cadran d’Archimède, est entre les mains d’Indiana Jones et permettrait de trouver des fissures temporelles, et ainsi de changer le cours de l’histoire. La personne qui l’aurait en sa possession serait donc juge du monde. Et en pleine période de Guerre Froide, il ne doit surtout pas tomber entre les mains de malfaiteurs! C’est pourquoi notre héros n’a d’autre choix que de ressortir son chapeau mythique et son fouet pour le retrouver.

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Transformers: tous unis pour une même cause

Il y a très longtemps, une clé de transdistorsion permettant d’ouvrir un portail afin de voyager dans l’espace-temps fut séparée en deux parties et cachée sur terre. Aujourd’hui, en 1994, Noah Diaz (Anthony Ramos), ayant quitté l’armée pour s’occuper de son frère malade, est à la recherche d’un emploi qui aidera sa mère dans le paiement des factures médicales. Malheureusement, personne ne semble vouloir lui donner sa chance. En voyant les dettes s’accumuler, il accepte à contrecoeur un contrat lui exigeant de voler une voiture qui s’avère être en fait, à sa grande surprise, un Autobot au nom de Mirage. Avec trois autres Transformers, soit Optimus Prime, Arcee et Bumblebee, ils font la rencontre d’Elena (Dominique Fishback). Cette jeune chercheuse a déniché, par hasard, une première moitié de la fameuse clé. Plus tard, nous apprendrons que la seconde partie a été cachée au Pérou par les Maximals, des Transformers à l’apparence d’animaux. C’est ainsi que les Autobots et les Maximals devront s’unir afin d’empêcher Unicron de détruire la planète Terre.

Dans cet univers robotique, les humains sont au coeur de l’histoire. Ils ne se contentent pas d’être de simples spectateurs de leur avenir même si, de toute vraisemblance, les robots sont plus forts qu’eux. Ils ont un rôle important à jouer dans cette aventure. C’est ce côté humain, la solidarité, la vulnérabilité et la fragilité qui m’ont fait apprécier ce film fantastique, un peu à l’image de Bumblebee en 2018. Les batailles de robots sont spectaculaires, très nombreuses, malgré une finale plutôt prévisible.

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